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Othoniel Les Filtres Studio La Solfatara

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Parcours de l'artiste de 1986 à aujourd'hui

MOTION - ÉMOTION

Juin - Novembre 2018, Musée des Beaux-arts de Montreal

Face à l'obscurité

Mai - Septembre 2018, MAMC Saint-Etienne

DARK MATTERS

Mars - Avril 2018, Galerie Perrotin New York

MOTION - ÉMOTION

Juin - Novembre 2018, Musée des Beaux-arts de Montreal

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MOTION - ÉMOTION

Exposition personnelle
Musée des Beaux-arts de Montreal
19/06/2018 - 11/11/2018
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Les éléments et les formes de la nature sont depuis toujours une source d’inspiration pour Jean-Michel Othoniel. Or, les sculptures et peintures ici sélectionnées s’éloignent du merveilleux et témoignent du souci écologique qui préoccupe actuellement l’artiste, teintant les œuvres d’un sentiment plus sombre.
Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du MBAM, explique : « J’ai souhaité inviter à nouveau Jean-Michel au Musée en voyant sa dernière production lors d’une récente visite de son atelier à Paris, impressionnée par la force graphique de ses tornades et de ses vagues… comme un hommage respectueux à la puissante Nature et à la violence des éléments avec ces sculptures en équilibre précaire. »
Ses Tornades monumentales en aluminium chromé ou en acier inoxydable poli miroir, dont quatre seront accrochées comme des mobiles suspendus dans Carré d’art contemporain, entourent le corps de ceux qui s’en approchent. Elles évoquent, par leurs mouvements torsadés et leurs tailles imposantes, la violence des éléments. Les surfaces réfléchissantes qui caractérisent la plupart de ces œuvres engagent l’architecture, l’environnement et le spectateur. En l’approchant, notre reflet s’y diffracte à l’infini. Ces miroirs gigantesques reflètent ainsi les peurs et désirs du public, engageant un dialogue intime avec le regardeur.
L’artiste pousse le principe encore plus loin pour l’exposition à Montréal : afin qu’elles ne cessent jamais leur course, les Tornades ont été mécanisées avec la collaboration d’ingénieurs. Othoniel intègre ainsi une quatrième dimension à ses sculptures : le mouvement. Ses Tornades suspendues tournent dans l’air et au passage du public. Ce ne sont plus les tornades qui soufflent l’humain, mais bien les personnes qui l’entourent qui lui donnent du mouvement au passage.
L’artiste ne cache pas que le dynamisme des mobiles de l’Américain Alexander Calder est une grande source d’inspiration pour lui. Le MBAM présentera d’ailleurs, du 22 septembre 2018 au 24 février 2019, Alexander Calder : un inventeur radical. « Je suis très heureux et honoré qu’une exposition sur Calder soit présentée au même moment que la mienne. Ce sera ma première “discussion” avec l’artiste, nos sculptures mobiles dialoguant pendant un même temps au sein du Musée », témoigne Jean-Michel Othoniel.

Face à l'obscurité

Mai - Septembre 2018, MAMC Saint-Etienne

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Face à l'obscurité

Exposition personnelle
MAMC Saint-Etienne
26/05/2018 - 16/09/2018
Dossier de presse
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Cette exposition marque un tournant dans le travail de l’artiste, présentant des œuvres plus sombres mais toujours aussi poétiques et mystérieuses.

Saint-Étienne est la ville natale de Jean-Michel Othoniel, il y a passé toute son enfance. À l’âge de 6 ans, il rejoignait les cours d’éveil à l’art de la Maison de la culture, à 7 ans il était inscrit aux visites guidées du Musée d’art moderne et de 9 ans à 17 ans, il suivait les cours du soir de l’école des Beaux-Arts. Après un bac en arts plastiques en 1981, il quittera sa ville pour Paris.

Sa passion pour le Musée d’art moderne comme lieu de vie et d’émerveillement, Jean-Michel Othoniel n’en a jamais caché l’importance, le musée et ses collections sont à la source de sa vocation d’artiste.

« C’est grâce à ce musée que je suis devenu artiste. Je me souviens à 7 ans avoir été frappé par les œuvres de Robert Morris et l’art minimal, leurs simplicités formelles cachant toute une pensée de l’épure de l’art contemporain. »


Face à l’obscurité
Cette exposition est la troisième que le musée consacre à l’artiste, c’est la première d’une telle importance. Dans la grande salle centrale du Musée, les œuvres exposées témoignent toutes du regard inquiet de l’artiste sur le monde. Othoniel dévoile l'origine d'œuvres liées à sa ville et nous questionne sur notre présence face aux changements du monde. C’est un parcours autobiographique dans lequel des œuvres anciennes et intimes dialoguent avec ses dernières créations architecturées et telluriques.
Comme posées au 4 points cardinaux de la grande salle du Musée, les œuvres se répondent.

L'expérience de l'obscurité
La pièce maitresse de l’exposition est cette grande paroi de verre noir en forme de vague spécialement conçue pour l’espace. Une installation dans laquelle la grande vague ébauchée à l’été 2017 à Sète se démultiplie et se transforme en un mur de briques noires menaçant, une grotte, une caverne. Othoniel rend ici hommage aux souvenirs des murs de sa ville, autrefois noircis par les poussières de charbon. Cette œuvre est aussi une façon d'être physiquement dévoré par l’obscurité, engloutie dans les reflets de la matière noire. Face à la réalité apocalyptique des éléments aujourd'hui déchaînés, cette déferlante de 6 mètres de haut sur 15 mètres de long a la présence d'une lame de tsunami, la couleur d'une marée noire.

Face aux monstres de l'enfance
Dans cette ville noire, les terrils austères faisaient malgré tout rêver l’artiste enfant. En 1996, invité à exposer dans le musée de la mine de Saint-Étienne, il présente une performance filmée où il transforme un terril noir en un volcan en éruption. C’est sa vision d’enfant émerveillé qu’il met en scène alors. Ce petit film poétique sera présenté dans cette nouvelle exposition. Ici, l'enfant face à l’obscurité fait ressurgir les monstres du passé, transformant les ombres en joyaux lumineux, les fumées du volcan en feux d'artifices.

L'obscurité qui est en nous
Face au gigantisme de la vague, l’autre œuvre clé de cette exposition est une micro photographie qui montre l'artiste face à l’obscurité d'un avenir incertain. Le minuscule Autoportrait en robe de prêtre dévoile timidement une autre performance de d’Othoniel réalisée en 1986, période où l'artiste se trouve en plein conflit existentiel : vivre ou mourir, quitter la vie laïque, devenir artiste. Comme pour se cacher et se métamorphoser, l’artiste était revenu dans sa région natale afin de réaliser cette première performance, travestit en prêtre. C'est à Cotatay, non loin d'une grotte miraculeuse, qu'il réalise cette toute première œuvre : une photographie de lui de dos faisant face au mur d'un barrage gelé dont il essaie inlassablement de gravir la paroi glacée.

Cette première image condense les grands thèmes et éléments constitutifs du travail d’Othoniel : l’autoportrait, le mystère, le passage de l'ombre à la lumière, la délicatesse, l’obstination, le jeu, le secret, la mise en danger, le plaisir solitaire, la joie, l’instantané et l’unique, l’importance du hors-champs, la narration évoquée, le sacré, la prédominance des éléments, le désir d’enchantement, le fantôme, la poésie, le désir d’être submergé.

Face à face
Dans le quatrième angle de la salle, Jean-Michel Othoniel présente ses dernières œuvres en verre, les Invisibility Faces, faces de l'invisible qui, tels des totems mystérieux, s'érigent en blocs d'obsidienne. Ce sont des autoportraits taillés dans le verre noir des volcans d'Arménie. Posés sur des socles en bois de marronnier sculptés par les menuisiers anthroposophes de la cité de Dornach en Suisse, l'énergie de ces énormes pierres de lave vitrifiée dialogue avec celle du bois.
Ces masses noires semblables à des météorites tombées du ciel que l’artiste a sculptées grâce à l'aide de ses verriers, absorbent la lumière et laissent transparaître un pâle reflet de notre propre image. Non sans rappeler le Cube de Giacometti ou le dodécaèdre de la Melencolia I de Dürer, ces « calme(s) bloc(s) ici-bas chu d'un désastre obscur deviennent ici un hommage aux visages assombris des mineurs, "gueules noires" de son enfance.

L’artiste et Le Musée d'art moderne et contemporain
La radicalité audacieuse que le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole a très tôt présentée au public est quelque chose qui, encore aujourd’hui, nourrit le travail d'Othoniel. Il cherche dans ses dernières œuvres quasiment monochromes, l’épure des formes inspirées de la nature jusqu’à une certaine forme d’abstraction. Avec ses nouvelles œuvres, l’artiste tente d’exprimer un désir d’enchantement violent, minimal et tellurique.

Dès le début de sa pratique artiste, le Musée a défendu le travail d’Othoniel en acquérant dans ses collections une œuvre emblématique de sa période du Soufre, L’Hermaphrodite, ainsi que des peintures au phosphore qui rendait hommage au Fiancé de Picabia.
Avec « Face à l’obscurité », Othoniel revient dans la ville qui l’a vu naître en présentant ses derniers travaux en verre, fruits de ses recherches actuelles sur l’épure des formes, la monumentalité, le monochrome et la radicalité. Les œuvres historiques de l’artiste présentées dans l’exposition, réalisées à Saint-Étienne à la fin des années 1980, montrent à la fois la genèse et le renouvellement constant des thèmes chers à l’artiste qui, tels des vagues successives, ne cessent de le submerger.

DARK MATTERS

Mars - Avril 2018, Galerie Perrotin New York

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DARK MATTERS

Exposition personnelle
Galerie Perrotin New York
03/03/2018 - 15/04/2018

Vernissage 3 mars 2018, 16h - 20h
3 mars – 15 avril 2018

Perrotin New York présente « Dark Matters », la septième exposition personnelle de Jean-Michel Othoniel à la galerie. Regroupant un ensemble d’oeuvres inédites, certaines spécialement conçues à cette occasion, cette exposition marque l’inauguration de l’ensemble des espaces du 130 Orchard Street et se déploie sur plusieurs niveaux du bâtiment. « Dark Matters » est le titre du texte écrit par Natasha Boas, commissaire d’exposition, auteur et critique franco-américaine, dans l’ouvrage éponyme qui est publié à l’occasion de l’exposition. Privilégiant les matériaux aux propriétés poétiques et sensibles, Jean-Michel Othoniel est un artiste majeur de la scène artistique française et internationale. Dessin, sculpture, installation, photographie, écriture, performance, l’artiste utilise le verre depuis les années 90, matériau qui devient sa signature. Exposé dans le monde entier, Jean-Michel Othoniel est un artiste qui se demande comment habiter aujourd’hui le monde : une œuvre où la beauté n’est plus une donnée esthétique, mais une condition d’existence.

Les nœuds sauvages
La figure de l’oxymore caractérise les dernières créations de l’artiste qui seront présentées à New-York. Ses oeuvres lient le monumental et le fragile, l’austérité et le merveilleux, le minimal et le baroque. Tous les éléments convoqués, tels que le verre, le miroir, le métal, l’encre, l’or blanc, participent de ce désir d’enchantement violent, minimal et tellurique que l’artiste oppose aujourd’hui à la tristesse du monde. Dans le monde enchanté d’Othoniel, l’enfer et le paradis offrent le même visage : celui d’un univers fantasmagorique, sur lequel nos tourments et nos jugements humains n’ont pas prise. La fantasmagorie accueille et unifie les contraires, qu’il s’agisse des jugements moraux (le bien et le mal) ou des divisions esthétiques (le beau et le laid, l’abstrait et le figuratif). En elle s’atteint la plénitude artistique recherchée par les romantiques. « L’art est l’incarnation d’une contradiction infinie dans un objet fini », énonçait Schelling(1). La conscience de l’infini des contradictions, qui a marqué dès ses débuts l’oeuvre de l’artiste, trouve ici son épanouissement dans une conception de l’art comme pur dispositif d’investissement fantasmatique. Ce faisant, il rejoint le positionnement radical qu’avait su imposer à la scène artistique contemporaine un artiste hors normes comme James Lee Byars. À l’infini des doutes, Byars répondait par une quête de la perfection le dirigeant vers les limites extrêmes de l’art : la transformation totale du monde en objet de contemplation, puis, dans une étape ultime, la proposition de l’art comme seul univers véritablement habitable pour l’esprit humain.
Othoniel développe dans son langage propre une conception de l’art comme « monde à habiter » que décrivait Gianni Vattimo au sujet de Byars (2) ; une conception qui ne peut s’incarner que dans une oeuvre où la beauté n’est plus une donnée esthétique, mais une condition d’existence.

La beauté et ses reflets
Mélangeant le métal poli au verre miroité, les oeuvres de cette exposition sont placées sous le signe de la tempête et de la violence des éléments. Cette nouvelle exposition met en scène une source jaillissante sortant d’une grotte bleue et de gigantesques tornades tournoyantes comme des mobiles. Ces oeuvres centrales sont entourées d’espaces murés de briques miroirs, de chutes de colliers et de grands noeuds de perles de verre suspendus. Ces sculptures cherchent la violence des formes, elles montrent l’équilibre juste des ellipses en suspension et leurs reflets entre elles. L’artiste puise aussi son inspiration dans une fascination pour l’observation des combinaisons mathématiques des reflets infinis. De là est né un dialogue avec le mathématicien mexicain Aubin Arroyo. Les images que développe ce dernier dans ses recherches font écho aux sculptures réfléchissantes qu’Othoniel a créées en hommage à Jacques Lacan. De cette rencontre entre sculpture, psychanalyse et mathématiques est née un livre, Nudos Salvajes (3), qui sera publié en décembre 2017. Au même moment, une oeuvre de Jean-Michel Othoniel, le Noeud Infini, entrera dans les collections du musée de l’Institut des Mathématiques de l’Université de Mexico. Comme l’explique Aubin Arroyo, « jusqu’à présent les mathématiciens ont répertorié plus d’un million et demi de noeuds différents, du plus simple au plus compliqué, et leur nombre ne cesse d’augmenter. Cependant, le projet de répertorier tous les noeuds existants reste inachevé. En effet, ce répertoire ne prend en compte que les noeuds disciplinés. Un noeud est considéré comme discipliné si il peut être réalisé avec une corde composé d’un nombre fini de billes ou perles. Mais il existe certains noeuds qui ne rentrent pas dans cette catégorie. On les appelle les nœuds sauvages. (4) » Les artistes surréalistes étaient fascinés par les objets et les formes mathématiques, porteurs d’une poésie intrinsèque dans leur abstraction, pour nous aléatoire et déconcertante. Ces formes linéaires, traductions schématiques de la pensée qui, à partir du plus simple, atteint la complexité de l’élaboration logique, sont l’expression même du mystère de la forme. En effet, nul ne doute qu’elles ont un sens, ésotérique pour le commun, mais essentiellement limpide et démonstratif. Visualisations d’une théorie, d’une hypothèse, d’un système, elles inscrivent la pensée pure dans l’espace. Dans les objets mathématiques, l’oeil perçoit un au-delà de la forme, une abstraction qui n’est pas désincarnation mais au contraire expression matérielle de l’immatériel. « Un schéma de nœud peut être compris comme la projection de l’ombre d’un noeud sur une surface plane. (5) » Ces ombres projetées dont parle le mathématicien décrivent parfaitement les peintures que l’artiste présente dans les nouveaux espaces de la galerie Perrotin. Ce sont des figures abstraites mais basées sur l’observation de la nature et de ses ombres, elles envahissent le format de la toile comme des jaillissements d’encre, un geste froid qui effleure la surface recouverte de feuilles d’or blanc. Comme des icônes maculées et glacées, ces peintures entourent les sculptures aux miroirs noirs, ambres et violets. Cette série d’œuvres sur toile montre l’importance du dessin, du mouvement suspendu et du corps distancié dans le travail d’Othoniel. La première peinture n’est-elle pas juste l’ombre d’un amant disparu ?

Pour une nouvelle architecture de verre
« La surface de la terre prendrait un tout autre aspect si, dans l’architecture, le verre supplantait partout la brique. Ce serait comme si la terre revêtait une parure de brillant et d’émaux. (6) »
Comme ses noeuds, sous une apparente rigueur, Othoniel est « wild ». Libre de tout quitter pour partir en Inde, y rester plusieurs mois et découvrir ce pays à travers ses techniques verrières. Ce déplacement fut pour lui l’occasion de travailler à Firozabad, la ville indienne du verre, où il a découvert la technique ancestrale des artisans locaux, il les a observé travailler à même le sol, au plus près de la matière et des fours. Ces moments créatifs, nés de ce corps à corps entre le matériau en fusion et le verrier souffrant dans une chaleur étouffante l’ont profondément bouleversé. En Inde, tous ses acquis sur le travail du verre ont été bousculés. Depuis cette expérience marquante il crée de gigantesques murs de briques de verre construits selon les techniques indiennes. Ces oeuvres monochromes et abstraites sont issues de l’observation des nombreux tas de briques accumulés en Inde le long des routes. Ces monolithes de briques sont apparus à l’artiste comme des monuments portant l’espoir de leurs propriétaires, symbole de leurs rêves à construire un jour leurs propres maisons. À New York aujourd’hui, Othoniel expose ses Precious Stonewalls, son Chemin de briques bleues et sa Grotta Azzurra. Ces espaces emmurés proches d’une architecture radicale rendent tout à la fois un hommage poétique à l’emblématique rassemblement de Stonewall de Christopher Street et dénonce le silence qui toujours menace le sens de cette marche mondiale, née à New York au début des années 70.

Le réel merveilleux
Ce désir de rassemblement, d’architecture et de monument utopique qui permettent le dialogue et la rencontre, l’artiste souhaite le réfléchir pendant la durée de son exposition avec les étudiants de NYU et grâce à la complicité de Public Art Fund. En transformant une salle de la galerie en workshop, il soulève la question qui le hante aujourd’hui à l’heure où le monde semble s’écrouler : comment ré-enchanter le monde ? Il se demande ce qu’il est advenu au lendemain de l’effondrement de la tour de Babel et du dispersement des millions de briques à même le sol ? Qu’en ont fait les hommes ? Qu’ont-ils reconstruit et que devons-nous reconstruire à leur suite ?


 


1. Friedrich Wilhelm Joseph Schelling, Le Système de l’idéalisme transcendantal, trad. de l’allemand par Ch. Dubois, Louvain, Peeters, coll. Bibliothèque philosophique de Louvain, 1978.
2. James Lee Byars, Gianni Vattimo& Rudi Fuchs, James Lee Byars – The Palace of Good Luck, ed. Castello di Rivoli - Museo d’arte contemporanea, Rivoli, Turin, 1989.
3. Jean-Michel Othoniel et Aubin Arroyo, Nudos Salvajes, Edition Othoniel, Paris, 2017.
4. Ibid.
5. Ibid.
6. Paul Scheerbart, L’Architecture de verre (1914), trad. De l’Allemand par P. Galissaire, Circé, Poche, 2013, p.52.

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