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Othoniel Les Filtres Studio La Solfatara

Expositions

Parcours de l'artiste de 1986 à aujourd'hui

Jean-Michel Othoniel

Novembre 2008 - Janvier 2009, Galerie Karsten Greve, Cologne, Allemagne

L’Herbier Merveilleux

Juillet - Septembre 2008, Château de Courson, Courson Montloup, France

L’Herbier Merveilleux

Juillet - Septembre 2008, Chapelle Saint-Martin du Méjan, Arles, France

Jean-Michel Othoniel

Novembre 2008 - Janvier 2009, Galerie Karsten Greve, Cologne, Allemagne

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Jean-Michel Othoniel

Exposition personnelle
Galerie Karsten Greve, Cologne, Allemagne
07/11/2008 - 10/01/2009

« Dans ses œuvres les plus récentes, Jean-Michel Othoniel s'engage du côté d'une abstraction qui rappelle les formes mathématiques. A partir de son vocabulaire plastique propre, la ligne de perle de verre, il trace dans l'espace des courbes et des asymptotes brillamment colorées qui s'imposent au spectateur comme à l’espace dans leur irréductibilité esthétique. N'appartenant ni au registre de la figuration, ni à l'ordonnancement régulier de la décoration, ces formes très graphiques se dressent comme autant d'hypothèses, d'expressions matérielles d'une équation inconnue.


Formes mystérieuses, étrangement affirmatives dans le monde fragile et paradoxal de l'artiste, elles rejoignent les expressions les plus plastiques de la sculpture moderne abstraite. On pense à la géométrie solide et sensible de Brancusi, ou à Calder, qui créent une sculpture monumentale de la forme simple et de la ligne. Avec les grands ricochets de Jean-Michel Othoniel, la perle se fait matière solide et opaque, métallique, et la ligne perlée devient une colonne ou une arche résistante, plantée dans le sol, qui impose sa présence et son ordonnancement au paysage environnant ».


Catherine Grenier

L’Herbier Merveilleux

Juillet - Septembre 2008, Château de Courson, Courson Montloup, France

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L’Herbier Merveilleux

Exposition personnelle
Château de Courson, Courson Montloup, France
08/07/2008 - 14/09/2008
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Dans son exposition "L’Herbier Merveilleux", à la Chapelle du Château de Courson, Jean-Michel Othoniel propose un parcours autour de photographies de fleurs prises au cours de ces vingt dernières années. Elles sont accompagnées de notes sur la symbolique des fleurs dans la peinture ancienne et religieuse. Rappelant la mise en pages des bibles anciennes et autres écrits saints du Moyen-Âge, chacune des planches exposées a été enluminées d’aquarelle par l’artiste. Inspiré par sa recherche sur les fleurs mystiques, un bouquet de fleurs simples fut dressé sur l’autel comme une offrande. 


Parallèlement à cette exposition, les éditions Actes Sud publient L’herbier merveilleux – notes sur le sens caché des fleurs dans la peinture. Jean-Michel Othoniel dévoile une série de notes sur la symbolique des fleurs, textes et citations récoltés au cours de ses lectures, accompagnés d’aquarelles et de photographies de l’artiste. Il pointe ici la présence discrète des fleurs dans les peintures anciennes et nous livre les clefs de leur langage secret.

L’Herbier Merveilleux

Juillet - Septembre 2008, Chapelle Saint-Martin du Méjan, Arles, France

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L’Herbier Merveilleux

Exposition personnelle
Chapelle Saint-Martin du Méjan, Arles, France
08/07/2008 - 14/09/2008
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Jean-Michel Othoniel dévoile une série de notes sur la symbolique des fleurs, textes et citations récoltés au cours de ses lectures, accompagnées d’aquarelles et de photographies de l’artiste. Il pointe ici la présence discrète des fleurs dans les peintures anciennes et nous livre les clefs de leur langage secret. Ce livre nous invite à une promenade et à la découverte d'histoires cachées dans les tableaux. 


Pour les Rencontres d'Arles 2008, Jean-Paul Capitani a invité l'artiste à exposer les photographies de fleurs qu'il a prises au cours de ses recherches, ainsi qu'à réaliser deux vitraux pour la chapelle Saint-Martin du Méjan. L'herbier d'Othoniel nous offre l'occasion de nous émerveiller sur des fleurs simples, d'en retrouver le sens premier ; il nous éclaire aussi sur les formes sensuelles de ses sculptures, sur les influences et les correspondances qui traversent son oeuvre. 


« Récemment, j'ai dessiné des vitraux pour une église en Normandie, ce fut l'occasion de dévoiler l'importance du sacré dans mon travail d'artiste. Dans ce projet, j'ai voulu rendre à l'architecture de l'église Saint-Martin d'Harfleur la paix nécessaire au recueillement. Afin de créer un lieu porté par la lumière et la couleur, j'ai eu envie de poser un manteau de verre rouge sur l'ensemble des baies de l'église comme un ciel flamboyant, et de créer un jardin parsemé de fleurs mystiques à la base de l'ensemble des vitraux. Une ligne d'horizon dorée traverse l'église dans son ensemble. Ce ciel-manteau repose sur une terre-jardin où fleurissent en filigrane les symboles de la Passion incarnés par des fleurs sauvages. Les fleurs représentées sont fragiles et destinées à disparaître si l'homme ne les respecte pas. Entre ce ciel-Passion et cette terre-jardin, sous forme d'horizon est présente la coupure du manteau de saint Martin, geste éclatant de charité et manifestation de la grâce. C'est par la déchirure qu'entre la lumière, et ce thème est depuis toujours présent dans mes œuvres ».


Jean-Michel Othoniel

Grandeur

Juin - Septembre 2008, Sonsbeek International Sculpture Exhibition, Arhnem, Pays Bas

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Grandeur

Exposition collective
Sonsbeek International Sculpture Exhibition, Arhnem, Pays Bas
13/06/2008 - 21/09/2008

Du 13 Juin - Septembre 21, 2008 Arnhem accueille la 10ème édition de Sonsbeek International Sculpture Exhibition, intitulée «Grandeur». La directrice artistique Anna Tilroe invite 28 artistes de renommées mondiales à visualiser et transcrire, dans leur propre langage artistique, l'aspiration humaine à la grandeur. Une exposition sur l'envie, le rêve, le conflit et la lutte qui sont liés à cette aspiration. 


Les habitants d’Arnhem portèrent les œuvres d'art dans les rues dans une magnifique Procession. De cette façon, Sonsbeek 2008 cherche à impliquer la société dans l'art. La Procession forme ainsi le prélude à l'ouverture officielle de l'exposition dans le magnifique parc Sonsbeek.


A cette occasion Jean-Michel Othoniel crée La Couronne de la Nuit, une œuvre monumentale qui pourrait être offerte à une reine géante et fait écho à la Flûte enchantée de Mozart et à sa tyrannique reine de la nuit. Le changement d’échelle joue beaucoup dans le travail de l’artiste, cette idée de transformer le rapport du visiteur face à l’œuvre. L’artiste crée un dôme de perles de verre colorées comme une voute étoilée.

L’Edredon cellulique

Mai - Septembre 2008, Musée du Feutre, Mouzon, France

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L’Edredon cellulique

Exposition personnelle
Musée du Feutre, Mouzon, France
24/05/2008 - 21/09/2008

L’Edredon cellulique qui a été réalisée pour l’exposition personnelle de Jean-Michel Othoniel à la fondation cartier en 2004, participe de cette idée chère à l’artiste, selon laquelle le conte de fée libère nos fantasmes d’adultes cachés et maîtrisés depuis l’enfance. Othoniel cherche ainsi à libérer l’émerveillement que les adultes ont tendance à reléguer au second plan. Au sein d’une dentelle d’aluminium (Mon lit, œuvre dans laquelle est, le plus souvent, présenté l’Edredon cellulique) s’offre langoureusement au regard du visiteur. Cette mousse languissante, matière de laine vivante crée par l’artiste avec la fabrique et le musée du feutre de Mouzon, est un mélange de laine colorée avant cardage et feutrage.


Ce choix technique donne à la matière la profondeur et la vibration de sa couleur, contrairement à une feutre teint. Cette hybridation des laines dans son alchimie rappelle l’écharpe tricotée chaque année à Rome dans le Trastevere où les laines d’un agneau noir, représentant le péché, son mêlées aux laines d’un agneau blanc , symbole de pureté afin d’offrir, chaque année au Pape, une écharpe grise toujours nouvelle, symbole de piété catholique et de pardon. 


L’édredon comme un ventre dodu et rose nous invite et nous tient a distance, il est doux et fragile. Cette œuvre joue de notre frustration à ne pas pouvoir s’y jeter à corps perdu ; c’est une invitation impossible. Il est parsemé d’œillets qui évoquent des impacts, des blessures, des plaies, des orifices que nous aimerions triturer. Tels Les yeux des plumes de paon, ces œillets nous regardent. Othoniel renverse ainsi encore une fois le rapport avec le spectateur qui n’est plus un observateur, mais est observé par l’œuvre elle-même qui nous regarde de milles yeux, (L’oeil/el ojo, l’oeillet /el clavel en espagnol désignent communément l’anus). C’est un ventre offert que nous ne voulons pénétrer, une cellule échappée d’un corps géant qui nous menace, une sculpture molle dont la forme évoque une cellule humaine ou un virus entouré de cils vibratiles.


Comme souvent dans l’œuvre de l’artiste, cette mousse de Mouzon rose fait appel à d’autre sens du désir, tout comme ces verres de Murano qui ont la couleur et la texture des sucres d’orge, cette mousse de Mouzon à la légèreté et le croustillant de la barbe à papa.


Elle titille notre plaisir du goût et notre jouissance boulimique, c’est une vague chaude, baroque et extravagante. 


L’Edredon cellulique est un condensé des obsessions de l’artiste : rêve, sensualité, provocation, émerveillement. C’est une image du corps poétique, sublimé et en même temps blessé par la réalité du monde.

Christian Lacroix

Mai - Décembre 2008, Musée Réattu, Arles, France

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Christian Lacroix

Exposition collective
Musée Réattu, Arles, France
17/05/2008 - 31/12/2008

De mai à décembre 2008, le musée Réattu - musée des Beaux-Arts de la Ville d’Arles - invite un de ses plus célèbres rêveurs, Christian Lacroix, convié à investir les 2.000 m2 de ce fameux palais Renaissance, ancien Grand-Prieuré de l’Ordre de Malte, dont il avait fait, adolescent, le but hebdomadaire de son école buissonnière et le premier laboratoire de ses rêves d’artiste.


Hommage à un lieu magnétique, en tête-à-tête avec la courbe du grand Rhône, dont le paysage et les collections n’ont cessé depuis deux siècles de dialoguer avec une extraordinaire pléiade d’artistes – dont Zadkine, Picasso, Clergue, Alechinsky –, le dispositif singulier élaboré par Christian Lacroix sur une thématique autour du corps, du pli, de la chevelure, et le mode de “l’incursion-excursion” réinterprète le bâtiment et ses abords en une extravagante rêverie. Lacroix puise librement dans les collections anciennes et contemporaines du musée, revisite ses propres créations, tout en invitant des artistes contemporains tels que Johan Creten, Daniel Firman, Katerina Jebb, Emmanuel Lagarrigue, Jean-Michel Othoniel ou Bernard Quesniaux, tout comme les complices de son itinéraire, tels Chantal Goirand, Gaël Mamine et Olivier Saillard.


L’intervention de Christian Lacroix prend en compte la totalité des salles d’exposition et des cours du musée et se déploie à l’extérieur de l’édifice, notamment la façade sur le fleuve et la rue du Grand-Prieuré. Il est à la fois auteur et scénographe, avec de nouveaux éclairages et des sols “cousus main” conçus pour chaque espace.


Le spectateur est invité à traverser l’espace en pensée, à laisser aller son imaginaire et, telle Alice, perdre les proportions du réel avec, notamment, le collier géant de Jean-Michel Othoniel (Peggy’s necklace) suspendu non loin des fleurs roses de Guillaume Janot, qui accueilleront les visiteurs en donnant le ton de toutes ces interventions ludiques, légères et colorées, paradoxales sans doute, mais en alchimie toujours avec leurs hôtes.


"Un petit collier de verroterie distribué à une gaypride, la station du métro au Palais Royal, le petit théâtre de Pierre Loti, les aquarelles, les grands colliers emblématiques. Il en fallait un dans la même cour pour dire la présence de l’art / celle de l’artisanat que je perçois aussi, de l’accessoire qui n’est pas accessoire, de la futilité qui est si grave, de l’enfance pas si candide et si cruelle".


Christian Lacroix

Diary of Happiness

Mars - Avril 2008, Galerie Perrotin, Miami, Floride, États-Unis

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Diary of Happiness

Exposition personnelle
Galerie Perrotin, Miami, Floride, États-Unis
08/03/2008 - 05/04/2008

Cette exposition personnelle de Jean-Michel Othoniel à Miami, présente une grande installation intitulée Diary of Happiness : un gigantesque boulier de 2,20 m de haut par 4,50 m de long, dont chaque perle en verre de Murano représente un jour de l'année.


Créée à cette occasion, cette œuvre se propose de ralentir le temps en égrainant comme un chapelet les jours qui passent. C’est aussi un questionnement sur les paradis perdus et une invitation à la recherche du bonheur. Le cadre du boulier est noir d'un côté et blanc de l'autre. En début d’année, toutes les perles sont placées du côté sombre et il n’appartient qu’à nous de les faire basculer jour après jour du côté clair, et rendre chaque année unique.


"Jean-Michel Othoniel s’est emparé du verre comme on s’empare d’une jachère délaissée pour y découvrir un trésor conceptuel. On hésite parfois entre le sacré et le profane pour définir cette esthétique qui résonne des échos des siècles passés tant marqués par les rituels liturgiques et les processions religieuses, mais aussi par la loi du désir et sa cohorte de fantasmagories sentimentales." 


Emile Soulier


 

Secret Americana

Mars 2008, Sikkema Jenkins & Co. Gallery, New York, États-Unis

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Secret Americana

Exposition personnelle
Sikkema Jenkins & Co. Gallery, New York, États-Unis
01/03/2008 - 29/03/2008

Après La Belle au bois dormant et Peau d’Âne, c’est à un mythe de fondation, le mythe du pionnier, que Jean-Micel Othoniel consacre l’exposition présentée à New York en 2008 à Sikkema Jenkins & Co., «Secret Americana», en transfigurant, entre autres, un vrai chariot de la conquête de l’Ouest. Dans cet hommage aux États-Unis, cette évocation de «son» Amérique, il retient la genèse de la modernité : un espace soudain de liberté et d’action qui s’inscrit dans l’histoire comme une dilatation du temps, une invitation au rêve, ou encore, pour reprendre une phrase de Stendhal qu’il fait sienne, une «promesse de bonheur».

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