Expositions

Locus Solus

Octobre - Décembre 2015, Galerie Dilecta

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Le Locus Solus de Raymond Roussel
Publié en 1914, alors que le monde ancien s’apprête à sombrer dans une guerre sanglante, Locus Solus est le chef-d’oeuvre énigmatique de Raymond Roussel (Paris 1877, Palerme 1933). Visite guidée dans la propriété du chercheur Martial Canterel, le récit donne à voir ses inventions fantastiques installées dans le parc, automates ou « machines célibataires » à la poésie étincelante, au gré d’histoires gigognes
parcourues de symboles, de jeux lexicaux et d’images récurrentes.

Le Locus Solus d’Othoniel
Cousus dans l’ouvrage, sept rubans aux couleurs de l’arc-en-ciel scandent les sept chapitres du livre, écho aux sept inventions créées par Canterel. C’est l’un des grands mérites de Jean-Michel Othoniel que de révéler, par des interventions graphiques et l’insertion de nouvelles images empruntées à des artistes dont il perçoit la proximité avec Roussel – de James Lee Byars à Gabriel Orozco ou Martial Raysse – l’imaginaire secret du roman qu’il découvre comme un diamant enfoui sous du sable. Canterel, Othoniel. Comme Canterel accueillant ses invités à la grille de sa propriété pour leur présenter les sept merveilles qu’elle renferme, Othoniel se fait notre guide et nous conduit d’une main sûre à travers les arcanes du monde roussellien. Outre ce délicat travail de dévoilement, Othoniel a également réalisé un livreobjet à surprises, où l’on trouve une carte de tarot, des photographies collées ou de précieux pendentifs.

Othoniel et Roussel
Roussel occupe une place centrale dans l’imaginaire de Jean-Michel Othoniel, dont l’un des premiers gestes d’artiste a consisté à rechercher la villa « Locus Solus » il y a près de vingt-cinq ans. Ses livres, Locus Solus notamment, ont profondément marqué la pratique artistique d’Othoniel et libéré en lui le désir d’explorer le merveilleux, l’étrange, l’énigmatique. « Il en retient le mystère, le jeu des mots, le sens du grotesque, la constitution d’un univers poétique. Une communication lue par hasard dans le journal de la Bibliothèque nationale l’amène sur les traces de Locus Solus, cette villa mythique décrite par Roussel [...], dont il imagine retrouver la localisation. Il lèvera l’énigme [...] au terme d’une enquête qui l’entraîne, sur la foi d’une photographie conservée par Roussel, jusqu’à la demeure d’un ami de l’écrivain, baptisée Locus Solus en hommage au fameux ouvrage. De cette aventure, il restera une série de photographies, prises dans le jardin, et un texte, très “oulipien”, de François Caradec. » (Catherine Grenier).

L’exposition à la Galerie Dilecta
Le livre d’artiste en édition limitée de Jean-Michel Othoniel à partir du texte original  de Raymond Roussel, ainsi que son édition de tête L’Etoile d’or, ont été présents dans une exposition conçue par l’artiste du 16 octobre au 19 décembre 2015, à la Galerie Dilecta, Paris.

#OthonielVersailles @836M & #OthonielSanFrancisco @ConservatoryOfFlowers

Septembre 2015 - Février 2016, 836M Gallery & Conservatory of Flowers, San Francisco

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Deuxième étape de l’exposition itinérante de Jean-Michel Othoniel aux Etats-Unis
du 26 septembre 2015 au 14 janvier 2016

Après l’Isabella Stewart Gardner Museum de Boston,
San Francisco accueille Jean-Michel Othoniel
dans deux lieux, au cœur de la ville :

La Rose des Vents, une sculpture monumentale en or et aluminium, est installée pour 9 mois dans le Golden Gate Park, devant le Conservatory of Flowers. C’est grâce au soutien du Public Art Trust and Special Initiatives - San Francisco Arts Commission, que cette oeuvre qui joue avec les reflets du soleil et tourne avec le vent, a pu trouver sa place devant ce monument historique californien, une serre dédiée depuis plus de deux siècles à la préservation des végétaux rares de la côte ouest des Etats-Unis.
Elle aussi inspirée par la forme d’une fleur, Peony, The Knot of Shame est présentée dans un nouvel espace à but non lucratif de la ville, la 836M Gallery située sur Montgomery Street. Cette grande oeuvre de verre en forme de nœud infini est accompagnée d’une série de peintures.
A l’occasion de cette exposition, l’artiste présente également son projet pour le bosquet du Théâtre d’Eau à Versailles, réalisé avec le paysagiste Louis Benech. Dévoilée au printemps dernier, cette réalisation exceptionnelle dans les jardins du château de Versailles est pour la première fois montrée au public de San Francisco. Les croquis préparatoires, les aquarelles, les modèles de bronze et le film créé par l’artiste montrent la genèse, la réalisation et l’inauguration avec le L.A. Dance Project de ces 3 gigantesques sculptures-fontaines, premières oeuvres pérenne installées à Versailles depuis le XVIIIe siècle.

Ces expositions à la 836M Gallery et au Golden Gate Park marquent le retour de Jean-Michel Othoniel dans la ville de San Francisco après ses expositions au Yerba Buena Center et au UC Berkeley Art Museum & Pacific Film Archive en 1999.

En 2015 l’artiste désire également montrer ses œuvres d’une manière participative. Correspondant à la réalité de la ville de San Francisco d’aujourd’hui, l’exposition à la 836M Gallery et l’installation de La Rose des Vents en espace public dans le Golden Gate Park, vont aussi vivre sur les réseaux sociaux. Les titres des évènements : #OthonielVersailles @836M et #OthonielSanFrancisco @ConservatoryofFlowers sont eux-mêmes des hashtags invitant les gens à se prendre en photo avec les oeuvres de l’artiste et à partager leurs images avec le monde entier avec la complicité d’Instagram.

Site de la 836M Gallery :
www.836m.org

Invisibility Faces

Juin - Juillet 2015, Goetheanum, Dornach, Suisse

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Du 14 juin au 5 juillet, Jean-Michel Othoniel présente "Invisibility Faces" au Goetheanum de Dornach, près de Bâle. Les 5 blocs d’obsidienne taillée, exposés dans ce lieu exceptionnel, sont pour l'artiste comme des cristaux d’absence, des ombres en trois dimensions.

"En mai 2015, après quatre années de préparation, un nouvelle œuvre permanente de l’artiste, constituée d'une impressionnante fontaine en trois parties, Les Belles Danses, a été inauguré au château de Versailles.
Et maintenant, Othoniel au Goetheanum. On peut difficilement imaginer un saut plus imprévu que du Versailles flamboyant à la compréhension radicale de la condition humaine exprimée dans le Goetheanum de Rudolf Steiner, construit en 1924- 1928. Quel pourrait-être l'intérêt de Jean-Michel Othoniel dans ce bâtiment et son langage de formes?

L'étincelle initiale du projet était une petite lampe du sculpteur du Goetheanum, Oswald Dubach, réalisée dans les années 1930, que l’artiste a trouvé chez un antiquaire Parisien. La forme de cette lampe en bois sculpté, petite mais néanmoins expressive, attira son intérêt et l’amena dans l'atelier des menuisiers Baukunst, sur le campus du Goetheaum, à l'endroit même où avait travaillé Dubach et probablement fabriqué cette même lampe.
C’est en collaboration avec Baukunst et les verreriers de Glassworks (à Münchenstein), que les Invisibility Faces ont été réalisées. Il y a également un autre lien, peut-être plus caché et encore à découvrir, qui est lié avec la fascination d’Othoniel pour les matériaux et leurs possibilités de transformations inhérentes.

Il y a vingt-six ans, au début de sa carrière, Jean-Michel Othoniel fit un voyage dans les Îles Éoliennes, au nord de la Sicile, pour étudier le soufre naturel. C’est là qu'il découvrit l'obsidienne, le verre des volcans. Bien que proche du verre, les caractéristiques physiques de l'obsidienne sont très différentes de ce matériau. Le verre coloré garde toujours une certaine transparence. Au contraire, l'obsidienne est totalement opaque, et pourtant elle possède une sorte de transparence inversée, d’opalescence, comme si la lumière venait de l'intérieur de la matière.

Comment est-ce possible ? Peut-être est-ce cette sensation paradoxale, oscillant entre l'obscurité et la lumière, qui donne à l’obsidienne cette présence mystérieuse qui lui est si caractéristique ?
Il est donc désormais plus aisé de comprendre pourquoi Othoniel a choisi ce titre étrange et non conventionnel pour son exposition.
Elle ne porte pas sur des visages invisibles mais sur une matérialisation de l’invisibilité."

Johannes Nilo


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Image 2/6
Jean-Michel Othoniel devant Invisibility Face 1, 2015
Obsidienne, socle en bois de marronnier
102 x 51 x 54 cm
Collection de l’artiste


Image 3/6
Invisibility Face 1 (à gauche), 2015
Obsidienne, socle en bois de marronnier
102 x 51 x 54 cm
&
Invisibility Face 5 (à droite), 2015
Obsidienne, socle en bois de marronnier
76,5 x 38,5 x 44 cm
Collection de l’artiste

Image 4 & 5 /6
Invisibility Face 4, 2015
Obsidienne, socle en bois de marronnier
85 x 40,5 x 43,5 cm
Collection de l’artiste

Image 6/6
Invisibility Face 3, 2015
Obsidienne, socle en bois de marronnier
74 x 39 x 41,5 cm
Collection de l’artiste

  • Vue de l'exposition au Isabella Steawart Gardner Museum, Boston. | View of the exhibition at the Isabella Stewart Gardner Museum, Boston.

Jean-Michel Othoniel : Secret Flower Sculptures

Mars - Septembre 2015, Isabella Stewart Garnder Museum, Boston

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Jean-Michel Othoniel inaugure son exposition personnelle,« Secret Flower Sculptures » au Isabella Stewart Gardner Museum, le 12 Mars 2015. Peony, The Knot of Shame, le plus grand nœud suspendu créé à ce jour par l'artiste, est montré dans la Hostetter Galerie entouré de peintures à l’encre et à la feuille d’or. Le projet pour Versailles de l’artiste, les sculptures fontaines pour le bosquet du Théâtre d’Eau, inauguré en mai 2015, est présenté dans une des salles du musée. A l’extérieur, dans les jardins en face de la galerie, la Rose des Vents, sculpture cinétique peinte à l’or capture et reflète la lumière du soleil dans toutes les directions, en tournant avec le vent. 


L’inspiration ayant mené à la création des œuvres de cette exposition trouve son origine dans la résidence que fit Jean-Michel Othoniel au Isabella Stewart Gardner Museum au cours de l'été 2011. Une tradition qui honore l’engagement et le soutien d’Isabella Stewart Gardner envers les artistes et la création.


C'est au cours de cette résidence qu'Othoniel découvre un livre du XVIIIe siècle à la  Boston Public Library appelé L’Art de décrire la Dance, par Raoul-Auger Feuillet, décrivant les performances chorégraphiques et la notation de la danse sous le règne de Louis XIV.


Le livre, les dessins qu’il réalisa et le temps passé au Gardner Museum inspirèrent l’artiste dans la création des trois sculptures fontaines pour le bosquet du Théâtre d’Eau de Versailles, Les Belles Danses, premières œuvres pérennes dans les jardins de Versailles depuis 300 ans. 


Ce projet historique est présenté pour la première fois aux États-Unis. Les dessins réalisés par l’artiste pendant sa résidence à Boston sont exposés aux côtés de deux maquettes en bronze doré des fontaines et du livre original de Raoul Auger Feuillet, gracieusement prêté par la Boston Public Library.


A l’occasion de son exposition personnelle au Isabella Stewart Gardner Museum, Jean-Michel Othoniel édite un nouvel Herbier Merveilleux, en collaboration avec le musée et les éditions Actes Sud. Dans ce livre, l’artiste revient sur sa passion des fleurs et révèle leur sens caché en contant leurs histoires et leurs mythologies au travers de notes, photographies des œuvres de la collection du musée et dessins réalisés lors de sa résidence.


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Image 1/8
Peony, The Knot of Shame (centre), 2015
Verre miroité, inox
300 x 300 x 200 cm.
Courtesy Galerie Perrotin

The Knot of Shame (centre, sous la sculpture), 2014
Encre sur feuille d’or blanc, monotype lithographique sur toile
140 x 105 x 5.5 cm.
Ed 1/3
Collection de l'artiste

The Knot of Shame (à gauche), 2014
Encre sur feuille d’or blanc, monotype lithographique sur toile
140 x 105 x 5.5 cm.
Ed 1/3
Collection de l'artiste

The Knot of Shame (à droite), 2014
Encre sur feuille d’or blanc, monotype lithographique sur toile
140 x 105 x 5.5 cm.
Ed 1/3
Collection de l'artiste

Image 2/8
Peony, The Knot of Shame, 2015
Verre miroité, inox
300 x 300 x 200 cm.
Courtesy Galerie Perrotin

Image 3/8
Peony, The Knot of Shame (détail), 2015
Verre miroité, inox
300 x 300 x 200 cm.
Courtesy Galerie Perrotin

Image 4/8
Aquarelle (Peony, The Knot of Shame), 2013
Aquarelle sur papier
36 x 26 cm.
Collection privée
 
Image 5/8
Peony, The Knot of Shame, 2015
Verre miroité, inox
300 x 300 x 200 cm.
Courtesy Galerie Perrotin

Image 6/8
Entrée Grave pour Homme, Boston, 2011
Aquarelle sur papier
34 x 44 x 3.5 cm, encadré
Collection de l'artiste

Image 7/8
Raoul-Auger Feuillet, L'Art de décrire la dance, 1700
Boston Public Library

Image 8/8
La Bourrée d’Achille (à gauche), 2014
Fonte d’aluminium dorée à la feuille d’or, perle en verre bleu de Murano / Socle en inox poli miroir
31 x 199 x 199 cm.
Courtesy Galerie Perrotin

Le Rigaudon de la Paix (à droite), 2013
Fonte d’aluminium dorée à la feuille d'or, perle en verre bleu de Murano / Socle en inox poli miroir
31 x 190 x 206 cm.
Courtesy Galerie Perrotin

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