Expositions

Jean-Michel Othoniel s’est rendu en Inde du 17 au 23 janvier 2009 avec son verrier Matteo Gonet afin de découvrir les techniques de travail du verre dans ce pays. Ce voyage a été l’occasion pour eux de visiter différents marchés de perles et bijoux à New Delhi, de rencontrer des artistes et designers travaillant le verre et des artisans le produisant. A Firozabad, la ville indienne du verre, ils ont découvert la technique ancestrale des artisans locaux, qui les a fascinée. 

Othoniel les a observé travailler à même le sol, au plus près de la matière et des fours. D’ailleurs ce corps à corps entre le matériau en fusion et l’homme souffrant tous les deux sous une chaleur étouffante l’a touché profondément. Il a donc pu échanger sur le savoir-faire de ces artisans et le comparer avec les autres techniques de verre qu’il a pu rencontrer au cours de ses voyages, et qu’il utilise dans son travail : le verre de Murano, le verre de St Just, verre de Hawaï, verre de Tacoma, etc.

En Inde, tous ses acquis sur le travail du verre sont alors bousculés. La qualité, les techniques de soufflage et de taille, les moulages, tout comme les finitions : tout est différent, mais tout aussi riches et intéressants pour l’artiste. Les formes et couleurs l’ont beaucoup inspirées ainsi que les objets fabriqués en verre vendus dans les rues et sur les marchés (bracelets, lustres, meubles, vases…).

A son retour de voyage, Othoniel crée le Precious stonewall, un mur gigantesque de briques en verre ambre réalisées à Firozabad, sur lequel sont pendus des colliers de perles  telles des offrandes, taillées selon les techniques indiennes. Cette œuvre est un hommage aux tas de briques qui bordent les routes indiennes ornées de centaines de colliers, dont chacune des pierres est taillée à la main comme un bijou. Cette œuvre monumentale est également un hommage poétique à l'emblématique Stonewall Inn à New York, où le mouvement des droits des homosexuels est né.

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Kukje Gallery présente une double exposition des artistes Jean-Michel Othoniel et Xavier Veilhan, tous deux basés en France.

Tout au long de sa carrière, Othoniel a développé indépendamment des tendances, son propre univers évoqué au travers d’œuvres diverses, comme l'installation, la sculpture ou performance. Il a notamment mis l'accent sur des questions liées à la réversibilité des matières, les processus de transformations et de sublimations. Son intérêt sur le sujet a pris forme dans de nombreux projets qui ont combiné l'exploration et la compréhension des matériaux avec une recherche sur les thèmes de l’absence, du beau, du merveilleux, de la sensualité et de la répulsion. C’est la première exposition de l'artiste en Corée, à la Kukje Gallery. L'exposition sera composée de vingt œuvres d'art dont des sculptures monumentales, des peintures et des installations.

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Chefs-d’œuvre ? est un événement culturel historique à plus d’un titre. Exposition inaugurale du Centre Pompidou-Metz, elle ouvre avec force la première décentralisation d’une grande institution culturelle nationale, le Centre Pompidou, en partenariat avec des collectivités territoriales, la Ville de Metz en l’occurrence, la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole, le Département de la Moselle et la Région Lorraine.

Elle illustre parfaitement le projet culturel de cette institution nouvelle, née au cœur de l’Europe, qui propose à un large public une programmation exigeante en s’inspirant des valeurs du Centre Pompidou – l’innovation, l’ouverture à tous les publics, la pluridisciplinarité – et en s’appuyant sur son savoir-faire, son réseau et sa notoriété. Le Centre Pompidou-Metz bénéficie d’un atout unique, un accès privilégié aux trésors du Musée national d’art moderne, qui avec près de 100 000 œuvres, conserve la plus importante collection d’art moderne et contemporain en Europe.
Manifestation unique par sa scénographie et la diversité des œuvres montrées, Chefs-d’œuvre ? constitue la plus grande opération de prêts de l’histoire du Centre Pompidou, et investit l’intégralité des espaces d’exposition, soit plus de 5 000 mètres carrés du bâtiment conçu par Shigeru Ban et Jean de Gastines. En quatre chapitres, l’exposition interroge la notion de chef-d’œuvre, son histoire et son actualité. Le questionnement sur cette notion, ancienne et parfois considérée comme désuète, est ici réactivé et appliqué aux œuvres modernes et contemporaines. 

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