Living by numbers, AIDSmonument Amsterdam
Décembre 2016
Le 1er décembre 2016, Journée Mondiale de la lutte contre le Sida, a été révélé Living by numbers, Aidsmonument Amsterdam, créé par Jean-Michel Othoniel.
Le premier nombre calculé par l’œuvre et révélé le 1er décembre à Amsterdam est 2030, l’année sur laquelle les Nations Unies se sont engagées pour éradiquer le sida.
Living by numbers
"Ce monument est interactif sur notre pensée, il nous dit que la seule vraie interaction est d’abord à faire sur soi, sur son exigence face à la maladie, à ne pas baisser les bras.
Si les perles de ce boulier sont joyeuses et colorées, voire festives, c’est pour nous dire qu’il y a de l’espoir et que l’on doit remercier tous ceux qui nous ont gardés en vie (amants, amis, parents, médecins…).
Le boulier évoque le nombre de malades, de disparus, mais aussi le nombre de personnes engagées dans la lutte, le nombre d’heures et la quantité d’énergies liées à cette lutte contre le SIDA depuis ce nombre si important d’années.
C’est aussi un hommage à la ville d’Amsterdam, à son activité, à son port, au nombre d’échanges commerciaux et culturels, aux transactions, à sa richesse, aux différences qui depuis des siècles arrivent de la mer. Le grand banc est face à la mer, pour aussi se laisser porter à la contemplation.
C’est une invitation à regarder vers l’horizon, à espérer à des moments meilleurs.
Thinking by number
Compter les uns sur les autres. Compter d’abord sur soi et reconnaître tous ceux qui comptent et ont compté. Depuis toutes ces années, nous ne faisons que compter : nos jours depuis l’arrivée du SIDA, nos amis morts, nos jours gagnés sur la maladie, nos espoirs, nos thérapies, nos nombres de malades, nos heures de joie.
C’est aussi compter sur les autres, sur leur détermination. Ces perles nous permettent de visualiser nos nombres d’heures engagées dans la lutte.
Il faudrait que compter devienne un jeu, que ce boulier géant soit un signe d’espoir que tous ces chiffres retombent, que tout se remette à zéro et que l’on n’ait plus à compter.
Ce monument est là car il faut garder en tête que nous devons continuer à lutter pour cela."
Jean-Michel Othoniel